Aujourd’hui, j’ai reçu Julien en podcast.
33 ans, papa de 4 enfants, infirmier libéral, cofondateur d’une start-up dans l’impression 3D béton… et désormais trader financé sur prop firm.

Son parcours pose une vraie question : est-ce qu’on peut vraiment concilier entrepreneuriat, vie de famille et trading sans exploser en plein vol ?

Dans cet article, je te partage son histoire, ce qu’on s’est dit ensemble, et surtout les enseignements concrets que tu peux appliquer si tu veux toi aussi devenir trader indépendant sur prop firms, même avec un job prenant et une famille.

Julien : infirmier libéral, père de 4 enfants… et serial entrepreneur

Quand Julien se présente, ça donne à peu près ça :

  • 33 ans

  • 4 enfants

  • Infirmier libéral depuis plus de 10 ans

  • Co-fondateur d’une entreprise d’impression 3D béton

  • Installé dans le sud, à côté de Perpignan, en montagne

Il a commencé très jeune comme infirmier salarié, puis est passé rapidement en libéral en montant son propre cabinet.
Son planning type : une semaine de travail du lundi au dimanche, puis une semaine “off”.

Sauf qu’avec Julien, une semaine “off”, ce n’est pas canapé et Netflix.

C’est :

  • monter des projets,

  • tester de nouvelles idées,

  • apprendre de nouvelles compétences,

  • et maintenant… trader sur les marchés via une prop firm.

Ce que je trouve intéressant chez lui, c’est que son parcours n’a rien de linéaire : infirmier, un peu d’e-commerce, puis une start-up industrielle ultra-technique dans l’impression 3D béton. C’est exactement ce que beaucoup de personnes n’osent pas faire : sortir de leur zone de confort pour apprendre un nouveau métier.


L’entrepreneuriat est-il fait pour tout le monde ?

C’était le cœur de notre échange : “Est-ce que l’entrepreneuriat est fait pour tout le monde ?”

Julien a testé plusieurs projets. Notamment une boutique e-commerce où il vendait des supports de téléphone pour vélo, qu’il avait conçus avec son beau-frère pour répondre à leur propre besoin. Le produit plaisait, les gens trouvaient ça malin… mais le projet n’a pas vraiment décollé.

Pourquoi ?

Parce qu’il manquait un vrai fond de jeu :

  • pas de vision claire de la cible,

  • pas d’étude de marché sérieuse,

  • peu d’appétence pour le marketing et la com’,

  • et surtout, cette sensation de “vendre pour vendre”, sans passion profonde pour ce business.

C’est là qu’on a mis le doigt sur quelque chose d’important :
je suis convaincu que l’entrepreneuriat n’est pas juste “je veux être libre” ou “je veux gagner plus”.

Pour moi, l’ordre logique, c’est :

  1. Je sais faire quelque chose ou je veux devenir très bon dans un domaine.

  2. J’ai un produit, un service ou une compétence dans laquelle je crois vraiment.

  3. Ensuite, j’utilise l’e-commerce, le marketing, les réseaux… pour mettre en avant ce que j’aime faire.

À l’inverse, démarrer par “je veux faire du e-commerce” sans savoir ce que tu apportes vraiment au monde, ça finit souvent comme le premier projet de Julien : beaucoup d’énergie, peu de profondeur, peu de résultats.


Une entreprise industrielle innovante : l’impression 3D béton

Quelques années plus tard, Julien démarre un projet beaucoup plus ambitieux avec son meilleur ami d’enfance : une entreprise d’impression 3D béton.

L’idée vient des réseaux sociaux : ils découvrent des vidéos d’impression 3D béton à l’étranger, repèrent qu’en France, il n’y a quasiment personne sur ce créneau, et réalisent qu’il y a une vraie opportunité.

Aujourd’hui, leur entreprise imprime :

  • du mobilier urbain (bancs sur mesure, lettrages pour les villes, mobilier extérieur),

  • des éléments plus techniques pour la construction,

  • et même des récifs artificiels pour le milieu marin, afin de protéger les côtes et favoriser la faune et la flore.

Avec un bras robotisé 6 axes, ils déposent couche par couche un béton bas carbone, pour créer des structures creuses, solides et beaucoup moins impactantes qu’un banc traditionnel.

Les deux gros arguments de leur offre :

  • la durabilité (résistance dans le temps, béton bas carbone, cycle de vie optimisé),

  • le sur-mesure (formes spécifiques, identité visuelle d’une ville, intégration architecturale).

Ils sont passés de 2 fondateurs à 6 personnes dans l’équipe, avec levées de fonds et développement régulier, même si le marché reste encore une niche.

Pourquoi je te raconte tout ça dans un article sur le trading ?
Parce que c’est exactement le genre de profil qu’on accompagne : des gens qui construisent déjà quelque chose, mais qui veulent créer une deuxième “jambe” financière avec le trading sur prop firm.


Vie de famille, job d’infirmier et start-up : une pression énorme à gérer

Sur le papier, tout est inspirant.
Dans la vraie vie, c’est aussi extrêmement exigeant.

Julien :

  • travaille une semaine complète comme infirmier (du lundi au dimanche),

  • gère une entreprise industrielle innovante,

  • élève 4 enfants,

  • et doit rester présent dans son couple.

La clé de voûte de son organisation, c’est sa femme.
Elle a complètement réorienté sa carrière pour rendre ce rythme possible :
elle a quitté l’immobilier (horaires tardifs, visites le soir et le week-end) pour un travail à horaires scolaires, en tant qu’AVS auprès d’enfants en situation de handicap.

Ça a réduit une partie de la pression temporelle, mais ça a augmenté une autre pression :
celle de ne pas se rater.

Quand ton conjoint réorganise sa vie professionnelle pour soutenir tes projets, tu te dis très clairement :

“Je n’ai pas le droit de tout gâcher. Je ne peux pas me permettre de lâcher.”

C’est précisément ce type de profil qui arrive chez nous : pas des gens qui “veulent devenir riches en 3 mois”, mais des personnes qui n’ont pas le droit de brûler leur temps et leur énergie dans un énième “projet miracle”.


Trading vs Bourse : remettre les pendules à l’heure

Avant de parler de trading, Julien connaissait surtout la bourse comme la plupart des gens :
regarder l’évolution de Tesla, Apple, les indices, les réactions aux élections américaines… mais sans passer à l’action.

Je rappelle souvent une nuance essentielle :

  • Bourse / investissement : tu achètes des entreprises ou des ETF pour le long terme, pour faire grossir ton patrimoine.

  • Trading : tu cherches à capter des mouvements de prix à court terme, avec un vrai métier derrière : une méthode, une gestion du risque, une psychologie.

Le problème, c’est l’image catastrophique du mot “trading” aujourd’hui :
pubs agressives, promesses de gains rapides, lifestyle à Dubaï, “signaux miracles”, etc.

Résultat :

  • Une fausse croyance : “le trading, c’est facile, en 3 mois je suis riche.”

  • Une autre fausse croyance : “le trading, c’est tellement complexe que c’est réservé à une élite.”

La vérité est entre les deux :
non, tu ne vis pas du trading en 6 mois quand tu pars de zéro.
Oui, tu peux devenir trader rentable si tu acceptes un vrai processus, sur 1 à 2 ans, avec une méthode sérieuse.


Comment Julien a intégré le trading dans sa vie (et obtenu 100 000 $ financés)

Julien découvre le trading par un de ses collaborateurs, William, qui est apprenant dans mon centre de formation.
Il teste d’abord en démo, puis ouvre un premier compte pour “sentir” l’impact psychologique du réel.

Aujourd’hui :

  • il trade environ 30 à 45 minutes par jour,

  • toujours sur le même créneau horaire : 16h–17h,

  • sur le même actif,

  • avec la même méthode,

  • et il est financé chez Apex, avec 4 comptes de 25 000 $, soit 100 000 $ de capital de trading.

Ce qui m’a frappé, ce n’est pas le montant, c’est son état d’esprit :

  • il est plus frileux depuis qu’il est financé (et c’est plutôt sain),

  • il est fier d’avoir réussi à “fermer l’écran” après une bonne séance,

  • il sait qu’il débute, malgré un démarrage très prometteur.

C’est exactement ce que je veux voir chez un apprenant :
un mélange d’ambition et d’humilité.


L’erreur qui lui a coûté un compte… et la leçon derrière

Julien m’a raconté une erreur qui résume parfaitement ce qu’il ne faut jamais faire.

Un jour, pressé, il se met à trader… dans sa voiture, avant sa tournée d’infirmier.
Mal installé, peu concentré, il veut rentrer avec quelques MES (micro-contrats sur le S&P 500).
En réalité, il clique sur ES (contrats standards), et en plus à l’inverse de ce qu’il voulait faire.

Résultat :
plusieurs contrats ES à contre-sens du marché,
la perte qui s’envole,
et un compte financé cramé en quelques minutes.

La leçon est simple, mais vitale :

  • ne trade jamais dans ta voiture, dans un couloir, entre deux rendez-vous ;

  • ton environnement doit être stable, calme, toujours le même ;

  • ton “poste de trading”, c’est comme le poste de travail d’un professionnel : on ne fait pas un métier sérieux sur un coin de table.

On n’insistera jamais assez là-dessus :
un trader indépendant doit se comporter comme un pro, pas comme un joueur de casino.


Les trois vrais piliers : patience, persévérance, régularité

Dans le podcast, on parle beaucoup de mental.
Julien a fait du vélo, du trail, des compétitions.
Il sait ce que c’est que de s’entraîner sérieusement, d’échouer le jour J, de rentrer déçu… puis de remonter sur le vélo deux jours après.

Le trading, c’est la même logique :

  • tu peux enchaîner 3 ou 4 séances perdantes, même en étant bon ;

  • ce n’est pas parce que tu as perdu 4 fois que tu “vaux rien” ;

  • ce qui compte, c’est ce que tu fais le 5ᵉ jour : tu appliques toujours ta méthode, ou tu pars dans tous les sens ?

Je le répète sans cesse : les bases d’un bon trader sont :

  • une organisation claire (un créneau précis, un actif précis, un temps limité),

  • une méthode simple mais maîtrisée,

  • un journal de trading pour analyser ce que tu fais,

  • et surtout, une capacité à rester le même les bons jours comme les mauvais.

C’est pour ça que chez Objectif Trading, on ne vend pas un “plan sur 3 mois”.
On travaille plutôt sur des trajectoires de 1 à 2 ans, avec un objectif réaliste :
devenir rentable. Même si au début, ça veut dire 200 € par mois de manière régulière.


Ce que tu peux retenir si tu veux toi aussi devenir trader indépendant sur prop firm

Si tu te reconnais un peu dans Julien (job prenant, vie de famille, envie de liberté), voilà les points clés à retenir :

  • Choisis un créneau fixe de trading (par exemple 8h–10h ou 16h–17h) et protège-le comme un rendez-vous pro.

  • Commence en démonstration, assez longtemps pour construire des habitudes et un historique fiable.

  • Comprends que ton vrai ennemi, ce sont tes émotions, pas le marché.

  • Ne trade pas sur ton téléphone, dans ta voiture ou entre deux rendez-vous : crée un environnement dédié.

  • Ne multiplie pas les heures d’écran : plus tu trades longtemps, plus tu dilues ta performance.

  • Accepte qu’il y aura des phases négatives, et prépare ton plan pour ne pas exploser le jour où elles arrivent.

Et surtout, ne tombe ni dans le fantasme du “c’est facile en 3 mois”, ni dans le “c’est impossible pour moi”.
Avec la bonne méthode et un cadre sérieux, le trading sur prop firm peut devenir une vraie deuxième source de revenus, complémentaire à ton activité principale.


Passer de l’inspiration à l’action

L’histoire de Julien, ce n’est pas un conte de fées.
C’est celle d’un père de famille, infirmier, entrepreneur, qui accepte de faire des sacrifices, de travailler, de se former, et de respecter un cadre pour progresser sur les marchés.

Dans la vidéo YouTube, on va plus loin sur :

  • son quotidien d’infirmier et d’entrepreneur,

  • sa façon d’organiser ses journées,

  • ses premières semaines sur les marchés,

  • ses erreurs et ses prises de conscience.

Si tu veux savoir comment adapter ce type de parcours à ta propre situation (salarié, entrepreneur, indépendant, reconversion…), le plus simple, c’est d’en parler avec quelqu’un dont c’est le métier.

À la fin de ta lecture, je t’invite à réserver un appel avec un coach Objectif Trading pour faire un point sur ta situation :
où tu en es, ce qui est réaliste pour toi, et comment construire un plan pour devenir trader indépendant sans mettre ta vie personnelle ni ton capital en danger.